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Nos conseils pratiques

 

 

 

Canicule, Fortes chaleurs

La santé peut être menacée quand 3 conditions sont présentes : une très forte chaleur dans la journée, une température qui ne diminue pas la nuit, et cela pendant plusieurs jours.


La canicule ou les fortes chaleurs peuvent entraîner, dès le premier jour, des problèmes graves voire mortels comme la déshydratation (notamment chez les nourrissons, enfants et adultes) ou le coup de chaleur (notamment chez la personne âgée).

Adoptez les bons réflexes

  • Maintenez votre maison, votre appartement à l’abri de la chaleur en fermant fenêtres et persiennes la journée et en les ouvrant pendant la nuit
  • Evitez de sortir aux heures les plus chaudes, reporter ce qui est urgent aux heures plus fraîches
  • Evitez les activités extérieures nécessitant des dépenses d’énergie trop importantes : sport, jardinage, bricolage...
  • Passez plusieurs heures dans un endroit frais ou climatisé (magasin, cinéma,...)
  • Portez des vêtements amples, légers, de couleur claire, de préférence en coton
  • Mangez normalement des fruits, légumes, pain, soupes...
  • Buvez de l’eau régulièrement (hydratez bien les nourrissons, les enfants notamment)
  • Ne buvez pas de boissons alcoolisées
  • Pour les personnes âgées, il est important de mouiller la peau plusieurs fois par jour tout en assurant une légère ventilation (éventail, brumisateur)
  • Appelez les membres de votre famille, demandez de l’aide à ses voisins
  • Demandez conseil à votre médecin en cas de traitement particulier
  • En cas de malaise, de signes de déshydratation (soif intense, fatigue extrême, crampes, perte de poids, perte de connaissance...) ou de coup de chaleur (fièvre élevée, maux de tête, nausée, vomissements, perte de connaissance...), appelez immédiatement les secours.


Tous solidaires !

Lorsque la vague de chaleur arrive, pensez à aider vos proches et votre entourage. Si vous connaissez des personnes âgées, handicapées ou fragiles qui sont isolées, incitez-les à s’inscrire sur le registre de la mairie ou à contacter le Centre Communal d’Action Sociale.

 Canicule info service : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe du lundi au samedi de 9h à 19h)

En cas d’urgence, contactez le 15 (Samu)

 

 

Séjour à l’étranger : les indispensables

Les vaccins, les traitements préventifs

C’est le moment de mettre à jour les vaccinations des adultes et des enfants, quelles que soient votre destination et les conditions du séjour. Pour consulter le calendrier vaccinal en vigueur, cliquez ici.


Dans certains pays, vous devrez en plus vous faire vacciner contre des maladies infectieuses qui ne figurent pas dans le calendrier vaccinal habituel.


Un certificat de vaccination peut même être obligatoire pour rentrer sur certains territoires.
Pour certaines maladies infectieuses, comme le paludisme par exemple, il n’existe pas de vaccin préventif mais, en fonction des zones dites à risque où vous vous rendez, un traitement médicamenteux à commencer généralement avant le départ peut être proposé. Ce traitement dit antipaludéen est à associer à des mesures de protection contre les piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaires, vêtements longs enduits d’insecticides...).


Le voyage peut induire des comportements sexuels à risque et les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) existent partout dans le monde... Certaines de ces infections n’ont toujours pas de traitement curatif (VIH, hépatite B, par exemple) ou exposent à des risques de complications. Pour l’hépatite B, la vaccination est possible.


L'utilisation du préservatif masculin ou féminin reste cependant le principal moyen de prévention contre ces IST.


Pour connaître les formalités exactes en fonction de votre destination, vous pouvez consulter la rubrique « Conseils aux voyageurs » sur le site du ministère des Affaires étrangères et du Développement International.


N’attendez pas le dernier moment pour penser aux vaccinations ou aux traitements préventifs nécessaires ! Consultez votre médecin bien avant le départ. Parlez-lui de votre projet de voyage à l’étranger ! Il pourra vous prescrire le traitement préventif nécessaire, vous faire lui-même le (ou les) vaccin(s) nécessaire(s) ou vous orienter vers un centre agréé de vaccination internationale (pour la vaccination contre la fièvre jaune par exemple, la liste officielle des centres agréés de vaccination internationale est disponible ici).

 

Les mesures simples d’hygiène du voyageur

Si vous allez dans un pays où les conditions d’hygiène sont moins importantes que dans le vôtre, la 1ère cause de problème de santé en voyage est la diarrhée aiguë (« turista »).

 

 

Pour prévenir cette diarrhée du voyageur, il est fortement recommander de :

 

  • Vous laver souvent les mains et bien les sécher, avant les repas, avant toute manipulation de nourriture, et après passage aux toilettes (savon ou gel mains antibactérien)
  • Ne boire que de l’eau en bouteille fermée (bouteille ouverte devant soi), ou traitée
  • Evitez l’eau du robinet (pour laver les crudités, les fruits et même se laver les dents !)
  • Evitez les glaçons, les glaces, sorbets et crèmes glacées
  • Évitez les crudités, les coquillages, les jus de fruits frais artisanaux
  • Pelez les fruits vous-même
  • Évitez de consommer de la nourriture vendue dans la rue sauf si elle est bien cuite. Attention aux buffets froids des restaurants.
  • Faire bien cuire les œufs, les viandes, les poissons et les crustacés.

 

La trousse à pharmacie à emporter partout

 

 

La Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM)

Cette carte facilite l’accès aux soins médicaux par l’institution du lieu de séjour. Ce n’est ni une carte Vitale, ni un moyen de paiement.


La CEAM est individuelle, valable 2 ans depuis le 1er juillet 2014 dans toute l’Union européenne et l’EEE (27 Etats membres + Islande, Norvège, Liechtenstein et Suisse). Pensez à en faire la demande auprès de la Caisse, pour vous et pour chaque membre de votre famille, au moins 3 semaines avant le départ.


Pour en savoir plus, cliquez ici.

 

 

Préparez l’hiver

L’hiver arrive !

Pendant cette période, il est important de bien se protéger du froid et des maladies infectieuses (rhume, grippe, gastro-entérites...).


Voici quelques conseils pour affronter le froid et rester en bonne santé.

 

 

 

Quels sont ces virus saisonniers de retour chaque année ?

  • Les virus respiratoires : responsables de rhumes, grippes, rhinopharyngites, bronchites aigues et bronchiolites chez l’enfant
  • Les virus responsables de gastro-entérites

 

La bronchiolite

La bronchiolite est une infection virale respiratoire qui provoque chez l’enfant une inflammation des petites bronches dîtes « bronchioles », et qui se caractérise par une gêne respiratoire souvent accompagnée d’une difficulté à s’alimenter.


En France chaque année, elle touche près de 30% des nourrissons. L’épidémie débute généralement en octobre pour atteindre un pic en décembre et se terminer à la fin de l’hiver.


Le virus se transmet le plus souvent par la toux et les éternuements (salive) et par contact humain direct ou indirect (objets infectés).
Soyez vigilants : c’est une affection très contagieuse. Un simple rhume ou une rhinopharyngite peuvent être à l’origine de la contamination d’un nourrisson de votre entourage.


Si votre enfant présente des signes de bronchiolite, consultez votre médecin traitant. La maladie dure en moyenne 5 à 10 jours. Son traitement repose sur une bonne hydratation et peut nécessiter la prise de médicaments contre la fièvre et la douleur (de type paracétamol et anti-inflammatoires). Des séances de kinésithérapie peuvent être prescrites pour désencombrer les bronches.

 

 

La gastroentérite

La gastroentérite est une inflammation intestinale touchant les muqueuses présentes dans l’estomac et l’intestin.
Elle est le plus souvent virale et donc très contagieuse. Les épidémies de gastroentérite surviennent généralement en période hivernale.


Dans la majorité des cas, la gastro-entérite se manifeste par une diarrhée aiguë et peut s’accompagner de nausées et/ou de vomissements, de douleurs abdominales (crampes), d'une fièvre modérée et, parfois, de sang dans les selles.
La gastroentérite, surtout si elle est accompagnée de vomissements, peut entraîner des complications comme la déshydratation, notamment chez les personnes âgées ou les personnes qui ont une pathologie chronique.

 

Les diarrhées aiguës sont, la plupart du temps, d'origine virale et ne nécessitent pas d'antibiotiques. Le traitement antibiotique ne se justifie que si la cause bactérienne de votre diarrhée a été établie par un examen de selles en laboratoire. Pour diminuer les symptômes de la gastroentérite, des médicaments anti-diarrhéiques et anti-vomitifs peuvent être prescrits.
 

 

La bronchite aiguë

La bronchite aiguë est une inflammation des bronches d’origine virale et très fréquente en automne et en hiver. Chaque année, dix millions de bronchites aiguës sont diagnostiquées en France.


Elle débute par une toux sèche parfois suivie d’une toux grasse, qui dure entre cinq à dix jours, voire deux à trois semaines. Un rhume ou une rhinopharyngite précède généralement la bronchite aiguë. Chez les personnes en bonne santé, la bronchite aiguë guérit naturellement en une dizaine de jours.


Consultez votre médecin traitant si vous avez de la fièvre pendant plus de trois jours ou lorsque la toux dure plus de trois semaines.

 

Comment vous protéger et protéger votre entourage ?

Pour consulter les mesures d’hygiènes simples à adopter, cliquez ici.

 

Mais aussi :

  • Limiter les contacts non nécessaires avec un malade,
  • Aérer quotidiennement votre domicile pour changer l'air,
  • Eviter de serrer des mains, d'embrasser, de partager les effets personnels (verre, brosse à dents, serviette...),
  • Se faire vacciner contre la grippe est le meilleur moyen de se protéger et de protéger nos proches. Pour en savoir plus, cliquez ici

 

Bien vous alimenter pour être plus résistant(e)

En hiver, avec le froid, notre corps a besoin de plus d’énergie pour maintenir stable notre température corporelle. Notre système immunitaire est aussi grandement sollicité. Il faut donc en prendre soin.

 

  • Augmentez votre consommation de vitamine C, qui aide les cellules à se protéger des attaques de virus. Vous la trouvez naturellement dans de nombreux fruits et crudités (agrumes, kiwis, cassis, choux rouge, poivrons...). Avec un seul gros kiwi, vous recevez la totalité de vitamine C conseillée par jour.
  • Aérer quotidiennement votre domicile pour changer l'air,
  • Prenez soin de votre intestin en consommant régulièrement des yaourts pour développer une flore intestinale protectrice et prévenir des désagréments intestinaux tels que la gastroentérite.
  • Ne sautez pas de repas et commencez la journée par un bon petit déjeuner : une boisson chaude, un fruit frais, un produit laitier, un produit céréalier.
  • Mangez des poissons gras (saumon frais ou surgelé, sardines, maquereaux, harengs) car ils sont riches en vitamine D et en oméga 3.

Attention ! Il n’est pas nécessaire de manger plus - nos activités physiques sont souvent moins intenses qu’aux beaux jours, ce qui risque de nous faire prendre du poids.


 
Dormez bien !

Le sommeil, c’est la santé ! L’hiver est une saison qui est, par le froid qu’elle impose, particulièrement demandeuse en énergie pour l’organisme. En dormant, nous récupérons physiquement et mentalement (un manque de sommeil peut être à l’origine de problèmes de santé).

 

 

Alors, comment bien dormir ?

  • Apprenez à connaître vos besoins (chacun a son propre rythme de sommeil avec ses horaires et ses habitudes),
  • Maintenez des horaires de sommeil les plus réguliers possible, surtout pour le lever,
  • Aménagez votre réveil pour être plus en forme : lumière forte, petit déjeuner complet... ,
  • Soyez attentif aux signes de sommeil. Ne résistez pas à la fatigue, allez au lit,
  • Evitez les excitants le soir : café, thé, vitamine C, cigarettes... ,
  • Arrêtez le sport une heure avant de vous coucher,
  • Créez un environnement calme et apaisant : pièce aérée chaque jour, température autour de 18-20°C... ,
  • Evitez les jeux électroniques, les stimulations auditives ou visuelles fortes. Un bon livre, de la musique douce permettent de couper avec les activités de la journée sans provoquer d’hyperstimulation.

Enfin, il est toujours bon de le rappeler, avant d’aller vous coucher, n’oubliez pas de bien éteindre le feu de cheminée et vos chauffages d’appoint.

 

 Prenez régulièrement des nouvelles des personnes de votre entourage particulièrement sensibles au froid. Prévenez le « 115 » si une personne est sans abri ou en difficulté dans la rue. Consultez les prévisions de Météo France : www.meteo.fr

 

Le monoxyde de carbone : danger !

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz très toxique, incolore et inodore résultant de la combustion incomplète de combustibles fossiles comme le propane, le gaz naturel, l’essence, le fioul, le charbon et le bois.
Il peut s'échapper de différents types de conduites, mais aussi d'appareils de chauffage et de cuisson mal entretenus ou tout simplement défectueux.

 

Le monoxyde de carbone se fixe sur l'hémoglobine du sang, remplaçant ainsi l'oxygène nécessaire au cerveau et au corps. Il se diffuse très vite dans l’environnement et peut être mortel en moins d’une heure. Chaque année en France, le monoxyde de carbone est à l’origine d’environ 4 000 intoxications nécessitant une prise en charge immédiate. Avec une centaine de décès en moyenne par an, il est la première cause de mortalité accidentelle par gaz toxique.

 

Maux de têtes, nausées, vomissements, sont les symptômes qui doivent alerter. Dans sa forme aiguë, l’intoxication peut également provoquer vertiges, perte de connaissance, impotence musculaire, voire un coma qui peut entraîner le décès.
 


Savez-vous que vous avez peut être des appareils susceptibles d’émettre du CO ?
 
 
Selon les données de l’Institut de veille sanitaire, près de neuf intoxications au monoxyde de carbone sur dix ont lieu de manière accidentelle dans l’habitat (85 %). La chaudière y est la source d’intoxication la plus fréquente (42,4 % des cas d’intoxications).
 

 

Pour vous protéger des dangers du monoxyde de carbone :


 

 

En cas d’urgence :

Quand un appareil de chauffage ou de cuisson marche et que vous avez mal à la tête ou envie de vomir, il y a peut être du monoxyde de carbone chez vous.

 


Quoi faire dans ce cas ? 

Pour plus d'informations sur les dangers du monoxyde de carbone, rendez-vous sur le site du Ministère de la santé.

 

Sources :
- Institut national de Veille Sanitaire (InVS)
- Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (inpes)